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AMIC
(Administration des Moyens Communs Informatiques)
L'année 1996 a été marquée par des difficultés budgétaires : annulations
de crédits CNRS (crédits 1994 gelés puis annulés, annulations de crédits
1995), diminutions des crédits récurrents du CNRS, ainsi que du MENESR dans le cadre
de notre contractualisation avec l'Université Paris XI (le contrat biennal n'ayant été
signé qu'en 1997, la totalité des crédits n'a pas été mise en place en 1996).
Cette diminution a été accentuée par une baisse des ressources propres sur contrats de
recherche.
Le nombre des ITA n'a pratiquement pas varié depuis 10 ans, alors que celui des enseignants-
chercheurs et des personnes accueillies au laboratoire a doublé en six ans. De ce fait, la charge
de travail des techniciens et administratifs qui gèrent le laboratoire s'est considérablement
alourdie. Pour mémoire, trois secrétaires-gestionnaires assurent le fonctionnement
administratif d'une unité qui a accueilli 280 personnes en 1996...
Des vacataires et agents sur Contrat Emploi Solidarité ont été recrutés en 1996
pour apporter une aide ponctuelle, mais le budget des dépenses de personnel a dû
être réduit, passant de 270 KF en 1995 à 120 KF en 1996. Il a donc fallu demander
des efforts supplémentaires à chacun, dans un contexte administratif qui ne va pas vers la
simplification : difficultés budgétaires du CNRS, contraintes croissantes pour la gestion
financière (modification des structures budgétaires du CNRS, problème du seuil des
marchés publics rapidement atteint dans une Délégation Régionale très
importante, et donc impossibilité de mettre en paiement les factures de maintenance de
certains de nos fournisseurs), mise en place des crédits sur contrats de recherche par tranches,
gestion des données de personnel avec un logiciel interne lourd et rigide, Labintel.
Le taux de remplacement des ITA lors des départs en retraite, qui est passé d'un
remplacement pour deux départs à un remplacement pour trois départs, ne permet pas
d'envisager l'avenir avec optimisme : non seulement nous ne pouvons guère espérer
l'attribution d'un poste nouveau qui permettrait de renforcer les secrétariats, mais le
fonctionnement-même du laboratoire pourrait être compromis à brève
échéance (7 départs prévus sur 14 techniciens et administratifs d'ici 2000).
Cette année encore, nous avons répondu à de nombreuses enquêtes et
questionnaires venant du CNRS (Labintel), des Universités (annuaires pour Paris VI et Paris
XI, contrats quadriennaux avec Paris VI fin 1996 et Paris XI en 1997 couvrant donc des
périodes différentes, en bilan comme en perspectives!) ou d'autres demandeurs (Retis
Best, ...). Cette tâche est très prenante, la nature des informations demandées
étant souvent voisine, mais jamais vraiment identique.
Une base-test du logiciel de gestion interne au CNRS, Xlab, a été créée en fin
d'année 1996, dans la perspective du passage du logiciel Siglabo à Xlab avec l'exercice
1997. Ce changement avait été différé jusqu'alors dans la mesure où
l'intérêt d'Xlab par rapport à Siglabo n'était pas clairement établi (dans
l'attente d'un fonctionnement satisfaisant des échanges par réseau avec la
Délégation), et aussi en raison du changement de Secrétaire général du
laboratoire qui a entraîné une vacance de poste de quelques mois entre fin 1995 et
début 1996, lors du changement d'exercice budgétaire. Le passage à Xlab s'avère
difficile. Alors que l'une des trois gestionnaires du laboratoire a fait valoir ses droits à la
retraite en début d'année 1997 et que sa remplaçante n'a pu rejoindre le laboratoire
que cinq mois plus tard, il a fallu faire face à des anomalies nombreuses et aléatoires qui
ont entraîné un surcroît de travail important, et surtout une perte de confiance dans
la pertinence et la fiabilité de cet outil. Les solutions techniques sont lentes à nous
parvenir, ce qui est ressenti durement dans un laboratoire qui traite environ 1500 factures par an.
La gestion des différentes listes de personnel, notamment celles qui concernent les personnels
non permanents, s'avère de plus en plus difficile en raison de leur multiplicité qui
complique leur mise à jour. En effet, le secrétariat de Direction utilise des listes de
personnels établies par chacun des deux Départements du laboratoire pour mettre à
jour la base ® Labintel ¯ mais ces listes générales servent aussi pour gérer les
affectations des bureaux, les numéros de poste téléphonique, les clefs, la serrure
vocale qui permet l'accès au laboratoire, les accès aux ordinateurs, les adresses
électroniques et Web, les codes de photocopieurs et le "trombinoscope". La diminution du
nombre de listes et les mécanismes de leur gestion ont été discutés et nous
envisageons d'utiliser les informations de Labintel à partir d'un outil de gestion unique pour le
laboratoire, l'accès étant restreint selon les utilisateurs. Toutefois, nous sommes dans
l'attente d'une réponse technique sur ce point.
Infrastructure (J.-C. Jézéquel, P. Durand)
Faute de budget, tous les travaux projetés depuis plusieurs années (salle de
conférence, peinture et éclairage des couloirs, peinture des cages d'escalier) n'ont pu
être réalisés. Le remplacement de vingt châssis a pu être effectué en 1996
avec le soutien de la Délégation Régionale, opération de remplacement progressif
qui avait débuté en 1994 mais qui ne pourra pas être poursuivi en 1997. Nous n'avons
pas pu mener à bien l'aménagement de toilettes pour handicapés, prévu
également avec l'aide de la Délégation. Des aménagements importants ont
été réalisés pour accueillir une manip avec deux lasers, pour un coût total
d'environ 190 KF. Un seul bureau a été entièrement rénové cette année.
Le montant des travaux effectués en 1996 sur fonds propres s'est élevé à 370 KF
(mobilier compris), et a été mené en concertation avec les Services techniques de la
Délégation (plomberie, électricité, notamment). L'aménagement de la salle de
conférence devrait être partiellement réalisé en 1997, si le budget le permet.
Bibliothèque (G. Lacoste, J. Tassotte)
En 1996, le budget de la bibliothèque s'est élevé à 350 KF et, comme les
années précédentes, la part la plus importante a été consacrée à
l'abonnement à 170 journaux scientifiques. Le fonds documentaire du laboratoire
s'élève environ à 4800 ouvrages, dont 213 ont été acquis en 1996.
Communication (S. Pageau-Maurice)
Un groupe de travail, animé par S. Pageau-Maurice, a travaillé à la mise en oeuvre du
serveur Web du laboratoire. Il a déterminé le format commun des informations qui y sont
présentées, tout en laissant libre cours à la créativité pour certaines parties de
son contenu, dans le respect des règles de déontologie rappelées par le CNRS.
Le rapport scientifique a été réalisé en 1600 exemplaires (1000 en français et
600 en anglais) et a été diffusé à 1056 personnes dans 33 pays.
La plaquette de présentation du laboratoire a été mise à jour et la nouvelle version
est parue en juin 1996 (tirage à 4 000 exemplaires).
Formation (M. Méheut)
20 personnes (17 CNRS, 3 CES) ont suivi 26 stages de formation permanente en 1996. Parmi ces
stages, cinq demandes individuelles ont pu être satisfaites, notamment celle d'une vacataire
(qui a par ailleurs réussi à un concours externe du CNRS).
Dans le cadre de notre demande de renouvellement, un Plan Formation a été
élaboré en juin 1996, incluant des demandes de formations générales et
spécifiques liées à l'activité scientifique de chacun des Départements.
Audio-Visuel (G. Chastagner)
Deux films vidéos ont été réalisés en 1996 pour le Département
Communication Homme-Machine. De nombreuses photos ont été réalisées pour
publication dans des revues scientifiques. Guy Chastagner a assuré plusieurs reportages
photographiques pour le Journal du CNRS. Il mène depuis plusieurs années une
collaboration avec le Service audiovisuel de l'Université Paris-XI (SCAVO) qui s'est
concrétisée en 1996 par la réalisation de quatre films, et poursuit son enseignement
d'initiation à la vidéo pour le Centre d'Initiation à l'Enseignement Supérieur de
Paris XI.
Hygiène et sécurité (J.-C. Jézéquel)
Nous avons été particulièrement vigilants pour la sécurité lors de l'installation
de deux lasers au laboratoire et avons été en relation à plusieurs reprises avec Mme
Landois, Inspecteur Régional Hygiène et Sécurité de la Délégation
Régionale. Des travaux d'hygiène et de sécurité ont été réalisés
par ailleurs : éclairage permanent du monte-charge, ventilation des toilettes, aménagement
de toilettes supplémentaires.
Nos machines-outils devront faire l'objet d'une mise en conformité, mécanique comme électrique. Dans l'attente de ces travaux, un responsable par machine ou ensemble de machines est désigné.
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