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Le LIMSI, laboratoire propre du CNRS associé aux Universités Paris
VI et Paris XI, mène un ensemble de recherches pluridisciplinaires
axé sur les sciences de l'ingénieur. Ses activités sont
évaluées par quatre sections du Comité National de la Recherche
Scientifique, dont deux (07 et 10) rattachées au Département des
Sciences Pour l'Ingénieur (SPI), une (29) rattachée aux Sciences de
la Vie (SdV), et une autre (34) rattachée aux Sciences de l'Homme et de
la Société (SHS).
Notre objectif est de conduire des recherches visant à développer
des technologies voire des applications, génériques ou exemplaires,
en suscitant l'apport de disciplines qui intéressent l'avancée de
ces recherches, et de couvrir l'étendue du domaine dans ses composantes
fondamentales, comme dans les spécificités de l'objet à
construire ou de la tâche à couvrir. La confrontation des ré
sultats de nos recherches avec la réalité de l'application est la v
éritable mesure de leur qualité.
Le conseil scientifique du LIMSI s'est réuni cette année, le 17 juin
1998. Il a donné ses conclusions qui nous encouragent à continuer
à valoriser nos travaux de recherche, à cultiver et à promouvoir
la pluridisciplinarité et les interactions au sein des départements,
voire entre eux. Il a soutenu nos demandes de remplacement des départs
en retraite, en nous demandant de garder l'équilibre atteint dans les
différentes catégories de personnel. Nous devons par ailleurs
traiter, d'ici le prochain conseil scientifique, de la structuration des
activités en énergétique au sein du laboratoire, du fait du
départ prévu à cet horizon du responsable de ces activités,
F. Meunier. Les photographies des réalisations annuelles ont été
rassemblées pour constituer un panorama des recherches menées depuis
10 ans au laboratoire que l'on trouvera dans ce rapport. Nous avons par ailleurs
accueilli deux étudiantes en Histoire des Sciences qui, sous la direction de
G. Ramunni, auteur d'une Histoire des Sciences de l'Ingénieur, et avec l'aide
de C. Henry, sont venues commencer une analyse de l'histoire du laboratoire.
Le Limsi et les priorités de la recherche et du CNRS
Laboratoire pluridisciplinaire qui focalise ses activités vers les
Sciences Pour l'Ingénieur, le LIMSI n'a pu qu'être inquiet du sort
réservé aux sciences pour l'ingénieur dans l'organigramme de la
Direction de la Recherche au Ministère, ou proposé par le
ministère pour celui du CNRS. Il s'inquiète également de la
raréfaction des postes de chercheurs mis au recrutement dans la section
<< Sciences et Technologie de l'Information >> (3 postes de Chargé de
Recherche non affichés en 1998, réputée << année faste >>,
tout comme en 1999). Laboratoire propre du CNRS, il s'est inquiété
de la possible suppression des soutiens qu'il reçoit dans le cadre du
plan quadriennal, du fait des conventions d'association qui le lient aux
Universités Paris VI et Paris XI. Fort heureusement, ces soutiens ont
été maintenus dans le nouveau contrat et restent globalement à
peu près identiques à ce qu'ils étaient auparavant.
Le laboratoire s'inscrit bien dans plusieurs des axes prioritaires du
Département SPI. En particulier dans les axes << Interactions
Homme-Machine >>, << Production intégrée >>, << Machines
intelligentes >>, << Systèmes énergétiques >>,
<< Procédés >> et << Phénomènes couplés et conditions
extrêmes >>. Il participe aussi au programme << interne >> SPI-SHS
<< Ingénierie des Langues >> et à plusieurs programmes
<< externes >> qui ont été conservés (en particulier
<< Télécommunications et cognition >> et << Environnement >>).
Relations universitaires : affirmer notre pluridisciplinarité
L'intégration en décembre 1995 du Laboratoire de Thermodynamique des
Fluides a renforcé nos contacts avec l'Université Paris VI, à
laquelle appartenait ce laboratoire, et à laquelle nous sommes
associés depuis notre arrivée à Orsay en 1970. Nous faisons
partie du programme de contractualisation de Paris VI, déposé en
1996, pour ce qui concerne nos activités liées à la
Mécanique et à l'Energétique, étant rattachés à
l'UFR de Mécanique de Paris VI. Nous avons fait l'objet d'un avis
favorable de la part du Ministère, qui nous a conduits à obtenir en
1998 un budget nettement supérieur à celui de 1997 de la part de
Paris VI. Nous avons également été présents en 1997 dans la
demande de contractualisation de Paris XI, avec une demande
complémentaire au titre de la valorisation. Nous avons obtenu là un
budget sensiblement inférieur au budget précédent, mais nous
avons bénéficié en 1998 d'une aide de l'université pour
mener à bien des travaux d'aménagements et la somme des soutiens
obtenus par l'intermédiaire des deux universités est globalement
identique à ce qu'elle était auparavant.
Nous avons pu bénéficier en 1998 d'un recrutement de Maître de
Conférence en Mécanique à Paris VI, et de deux postes de
Maître de Conférence en Informatique à Paris XI. Cependant,
nous n'avons pu obtenir le recrutement d'un professeur en Vision et
Traitement d'Images, que nous souhaitons pouvoir recruter depuis plusieurs
années, ni celui d'un professeur en recherche d'informations, demandé dans
le cadre du << BQR emploi >>, du fait d'aucune attribution de postes de ce type
au département d'informatique de Paris XI en 1998.
Une nette amélioration du budget
Après les années 1994, 1995 et 1996 rendues difficiles par les
problèmes budgétaires du CNRS, une diminution des ressources
européennes et une conjoncture économique difficile, 1997 et 1998
ont vu s'opérer un redressement très net de notre budget, allant
avec un raffermissement du budget CNRS, une augmentation du budget
universitaire du fait de la signature du contrat biennal de Paris XI et de
Paris VI, et le démarrage de plusieurs contrats européens. Cette
embellie doit se poursuivre en 1999, puisque plusieurs contrats qui ont
débuté en 1997 et 1998 sont pluriannuels, et que d'autres sont à
la signature.
et une situation qui semble meilleure pour l'emploi ITA
Notre bilan après plusieurs départs à la retraite ces
dernières années se solde par un équilibre des effectifs ITA,
suite au recrutement d'un IE que l'on vient d'effectuer, avec quelques
remaniements liés aux urgences, aux changements de métiers et aux
possibilités de postes mis au recrutement. Nous avons obtenu un poste en
Affichage Prioritaire (AFIP) en 1998, pour remplacer le départ en
retraite de J.C. Jézéquel, AI. Il a été pourvu après un
délai assez long, le nouvel arrivant ne pouvant rejoindre ses
nouvelles fonctions qu'après une période de trois
mois. Par ailleurs, le départ de J.J. Guilleminot, IR, qui est allé
rejoindre le service des contrats de la Délégation Régionale n'a
pas entraîné pour l'instant d'affectation de poste en remplacement.
Huit départs en retraite sont annoncés en 1999/2000, et nous
espérons très vivement que nous pourrons obtenir immédiatement
des postes en remplacement, car il s'agit de postes-clefs pour le
fonctionnement du laboratoire.
Bien que son utilisation soit à présent habituelle, nous ne sommes
pas encore satisfaits de la mise en place d'Xlab, le logiciel contenant
encore des bogues et la documentation des lacunes. De même, nous
souhaiterions pouvoir utiliser Labintel pour gérer les personnels du
laboratoire, mais il ne semble pas possible d'extraire des sous-ensembles de
la base. Nous avons émis ce souhait dans le cadre de la réalisation
de la nouvelle version de Labintel et, du fait de notre participation au
groupe de travail chargé d'en définir les nouvelles
fonctionnalités, il semble que nous ayons été entendus.
Des effectifs en légère croissance
Les effectifs, stabilisés depuis 1996, ont légèrement cru en
1998 pour atteindre avec 300 personnes la population la plus importante
jamais accueillie au laboratoire. Les effectifs hors moyens communs se
répartissent entre les deux départements << Communication
Homme-Machine >> et << Mécanique-Energétique >> dans les proportions
2/3-1/3. Le nombre de permanents a légèrement cru, avec
l'arrivée de B. Podvin, recrutée comme CR CNRS lors de la campagne 1998,
et de J.P. Sansonnet, DR qui a rejoint le laboratoire, avec une augmentation
du nombre des enseignant-chercheurs (recrutement de trois Maîtres de
Conférence, rattachement d'un quatrième et délégation CNRS
pour un cinquième) et des ITA (avec l'accueil de W. Turner, IR CNRS, et
de S. Rosset, recrutée comme IE). Le nombre de doctorants a, quant à
lui, augmenté à nouveau cette année, alors qu'il avait
diminué régulièrement depuis 1995.
Axes scientifiques : quelques restructurations pour renforcer
l'existant
La structure scientifique du laboratoire a été très
légèrement modifiée en 1998. Au sein du groupe
<< Energétique >>, le thème << Caractérisation des matériaux
adsorbants >> a été supprimé du fait du départ de J.J.
Guilleminot qui en était responsable. En << Langage et Cognition >>, le
thème << Sémantique et lexique >> s'intitule à présent
<< Sémantiques : des textes aux sens>>, et le thème << Dialogue >> a élargi son champ
vers les questions de collaboration et d'interaction.
En Communication Homme-Machine, les activités de l'action << Plate-forme
de communication multimodale >> animée par F. Néel, se sont
consolidées grâce à l'obtention de contrats de la Commission
Européenne, ou avec des industriels (PSA, Technibraille...). Le groupe
de travail Corval, animé par P. Paroubek, s'est mis en place sur le
thème << Corpus et Evaluation >>, accompagné d'une action
rassemblant les personnes concernées par l'extraction d'informations
(Xicop). L'action << Socio-économie de la communication interactive >>
s'est renforcée avec l'arrivée de W. Turner, spécialiste des
questions de collecticiel.
Les perspectives sont celles qui sont décrites dans notre demande de renouvellement CNRS et dans les dossiers de contractualisation universitaire. Elles prévoient une légère progression de nos effectifs, en accord avec l'augmentation de la superficie du laboratoire réalisée par l'intégration du LTF, et avec l'état de nos ressources financières dans un contexte budgétaire difficile, même s'il va s'améliorant. En Mécanique-Energétique, on note la confirmation d'un axe thématique majeur, l'étude des écoulements et des transferts en régime turbulent instationnaire par simulation des grosses structures, axe qui conjugue des efforts numériques, expérimentaux et théoriques et qui regroupe donc un potentiel humain important. Cet axe est complété par un effort tout particulier dans le domaine des instabilités hydrodynamiques en milieu confiné, qui constitue également un point fort du Département. La réorganisation des activités en adsorption, recommandée par notre dernier comité scientifique suite au désengagement annoncé ou à venir de quelques personnalités qui animaient cette thématique est en cours. Elle va de pair avec un redéploiement des personnels techniques constituant le support de l'activité expérimentale, maintenant présente dans les trois groupes du département, et la création d'une cellule expérimentale est en bonne voie. Elle permettra une meilleure utilisation du potentiel humain et matériel disponible, notamment pour l'activité en thermoacoustique, qui s'est orientée vers des montages expérimentaux lourds, nécessitant un soutien technologique important. Le recrutement d'un IE en conception et réalisation de montages expérimentaux est une nécessité.
En Communication Homme-Machine, on termine
l'opération de mise en place des activités en communication
non-verbale, avec l'arrivée d'A. Braffort, spécialiste du geste
recrutée sur un poste de Maître de Conférence en 1998, et on
recherche la synergie des efforts consacrés aux différentes
modalités de communication. On étudie l'adaptation par analogie de
méthodes utilisées avec succès dans certains domaines vers
d'autres domaines. Les méthodes d'évaluation sont utilisées pour
accompagner la recherche et aider aux choix méthodologiques, en liaison
avec la production et l'utilisation de ressources linguistiques et
non-linguistiques, allant jusqu'à la validation dans l'animation de
mouvements. On analyse la façon de faciliter le portage d'un système
d'une tâche vers une autre, et on veille à
l'interopérabilité des systèmes développés. On
étudie les stratégies liées au dialogue homme-machine. On tient
compte de l'influence des usages sociaux des machines communicantes dans
leur conception. L'utilisation des réseaux hauts-débits fait l'objet
d'une attention accrue, et les développements autour de la Toile
informatique d'un intérêt particulier, avec l'utilisation de
systèmes multi-agents.
Nous continuons la politique de soutien aux Actions Incitatives internes
lancées chaque année pour encourager la coopération entre
groupes, investir sur le long terme et équilibrer les aspects
fondamentaux et appliqués de nos recherches. Nous y avons consacré
un budget de 340 KF en 1997 et de 400 KF en 1998.
Des résultats de recherche au meilleur niveau
international
En Mécanique-Energétique, on notera la poursuite du
développement de la méthodologie de type Simulation des Grosses
Structures qui sont particulièrement bien adaptées à la
simulation des écoulements turbulents instationnaires. Ces méthodes
ont été implantées dans un code de simulation en formulation
vitesse tourbillon, formulation qui est une spécificité du
département Mécanique Energétique, et qui a atteint maintenant
un stade de développement comparable à la formulation
vitesse-pression, tout en présentant quelques avantages liés à
la prise en compte des conditions aux limites d'écoulements en milieu
semi-infini. De beaux résultats ont été obtenus sur une des
configurations réputée la plus difficile, celle du tourbillon en fer
à cheval, structure tourbillonnaire qui se développe à la
jonction d'un obstable posé sur le sol. Le modèle développé
au LIMSI en collaboration avec l'ONERA a également été
étendu en compressible pour étudier le développement d'une couche
de mélange spatiale, à des écoulements en turbomachines ainsi
que pour des écoulements de convection avec transfert de chaleur. Il est
à noter également l'analyse théorique de J.L. Guermond sur cette
approche, confortant ainsi les mises en oeuvre traditionnelles, ainsi que le
développement de méthodes de caractérisation expérimentale
des structures tourbillonnaires, par des méthodes originales de
vélocimétrie par image de particules. Sur le plan des
instabilités hydrodynamiques, des progrès importants ont été
accomplis grâce aux efforts conjugués d'un ensemble de chercheurs,
dans le domaine du calcul des solutions stationnaires des équations de
Navier-Stokes, et de la caractérisation de leurs modes de stabilité
et de l'établissement des diagrammes de bifurcation. Ces avancées
méthodologiques ont été appliquées à certaines classes
d'écoulements traditionnellement étudiées par intégration
des équations instationnaires (convection naturelle thermique et
thermocapillaire, écoulements interdisques) ce qui a permis de
comprendre l'origine d'un certain nombre de difficultés qui avaient
été rencontrées antérieurement. Sur le plan des transferts
couplés, on notera les progrès dans les situations de couplage entre
la convection et d'autres phénomènes, comme les écoulements en
milieux poreux ou les couplages avec les changements de phase, ce dernier
point ayant fait l'objet de l'organisation d'un problème de comparaison
au niveau national. Signalons enfin l'activité en thermoacoustique, qui
explore diverses options techniques permettant d'atteindre des performances
pouvant déboucher sur des applications pratiques. L'activité en
adsorption, organisée autour d'une intégration verticale allant
d'études sur la cinétique jusqu'au développement de pilotes
basés sur de nouveaux concepts ou cycles thermodynamiques, a atteint son
apogée avec l'organisation du 6ème congrès international FOA6
(Fundamentals of Adsorption) en Juin 1998, preuve s'il en fallait de sa
reconnaissance au niveau international.
En Communication Homme-Machine, on notera que le groupe Traitement du
Langage Parlé a obtenu en 1996 et 1998 les meilleurs résultats de
reconnaissance vocale dans le cadre des évaluations du programme
américain du DARPA, et qu'il est arrivé à la seconde place en
1997. La tâche actuelle (<< Broadcast News >>) est particulièrement
difficile, puisqu'elle porte sur la retranscription d'émissions de radio
et de télévision en langue anglaise, avec des conditions sonores
particulièrement difficiles à traiter (musique,
réverbération, voix téléphonique etc). Il se place
également au premier rang pour la tâche d'extraction des entités
nommées. Il a par ailleurs obtenu les meilleures performances dans le
cadre de l'évaluation des ARCs de l'Aupelf-Uref en dictée vocale et
en conversion graphèmes-phonèmes pour la langue française. Les
autres résultats du groupe concernent la réalisation d'un
système de synthèse à partir du texte, l'étude de la voix
chantée et de l'effort vocal dans l'articulation des voyelles.
L'intérêt des industriels pour le savoir-faire du groupe Langage et
Cognition en matière de Langages Orientés Objets et de Systèmes
Multi-Agents nous a conduits à rejoindre le projet Eureka PVS, portant
sur le thème de la gestion de projets. Des recherches sur la production
de résumés et sur la construction de domaines sémantiques à
partir de textes ont été menées dans le cadre de thèses de
doctorat qui ont été soutenues. Le groupe ``Interaction et
Multi-Modalités`` a organisé à Gif/Yvette le Gesture
Workshop'99, grande manifestation internationale sur la communication
gestuelle. D'autres études très porteuses sont menées dans ce
groupe sur la communication multimodale, la communication médiatisée,
l'imagerie médicale
et l'accès à la toile électronique pour les non-voyants. Un
soutien financier pluri-annuel a permis de s'équiper avec une machine de
réalité virtuelle, qui concerne, en ce début d'utilisation, la
modélisation et l'interaction avec des phénomènes de
mécanique des fluides, dans le cadre d'une action commune aux deux
départements. Nous espérons qu'elle ait autant de succès que la
coopération sur l'utilisation du calcul de flot optique pour la
vélocimétrie par images de particules, qui a conduit à plusieurs
publications communes. Le groupe << Cognition Humaine >> continue de mener
des travaux en coopération avec le Groupe d'Imagerie Neurofonctionnelle
du GIP Cyceron à Caen qui offrent l'intérêt d'un partenariat
entre spécialistes de la psychologie cognitive et spécialistes de
neuro-imagerie, utilisant la technique de Tomographie par Emission de
Positons (TEP). Cette coopération s'est étendue cette année
à l'équipe d'A. Berthoz au Collège de France, et à celle de
S. Kosslyn à Harvard. Le groupe a obtenu en 1999 un contrat avec la
société Bouygues Télécom.
Si le nombre total de publications n'a pas dépassé en 1998 le record
absolu atteint en 1997, le nombre de publications << de type A >> (revues,
conférences avec actes et comités de lecture, ouvrages et chapitres
d'ouvrage...) a dépassé le meilleur score que l'on ait jamais
atteint sur cet indicateur, avec 196 publications en 1998 contre 187 en 1997.
Progression du parc informatique
Le nombre d'unités informatique reliées au réseau du laboratoire
s'est légèrement accru pour atteindre à présent 321
unités. Un robot de sauvegarde facilite la
sauvegarde pour les utilisateurs qui ont des fichiers de taille importante.
Le réseau interne à haut débit se met progressivement en place.
L'option initiale ATM est à présent accompagnée d'un
investissement sur Ethernet à 100 Mbits/s, qui a permis de câbler le
bâtiment 502bis et les deux premières tranches du bâtiment 508.
Dans le futur, nous souhaitons pouvoir disposer des moyens d'accès aux
réseaux hauts-débits externes, afin d'étudier la communication
homme-homme médiatisée à distance par la machine. Nous sommes
sensibles aux questions de sécurité (régulation des accès
autorisés, piratage, importation de virus...). Dans cette optique, nous
installons une machine << Coupe-Feu >>.
Aménagement : rénovation progressive
Le budget de la direction a pu bénéficier de l'embellie
budgétaire, et des 5% qui sont à présent affectés aux
laboratoires sur les ressources contractuelles. Cela a permis de lancer des
opérations de travaux qui étaient différées depuis plusieurs
années. L'opération de rénovation des bâtiments 508 et
502bis continue, avec la rénovation de plusieurs bureaux chaque
année et la mise en conformité électrique. On notera cette
année la réfection, prise en charge par Paris VI, des toitures du
502bis qui étaient en très mauvais état, ce qui nous permet
à présent de lancer la remise en état de plusieurs bureaux, et
la réfection, prise en charge par le CNRS, de la toiture d'une aile du
bâtiment 508.
Valorisation : des transferts vers l'industrie
Nous collaborons avec plusieurs industriels ou sociétés nationales,
soit directement (Air Products, EDF, PSA, RATP, Aegis, Renault, Snecma,
Vecsys, Technibraille, CNES, SEP, Bouygues...), soit dans le cadre de
partenariat en particulier dans les programmes européens ou nationaux
(SNCF, Bertin, Mors, Thomson, Matra...). Nous avons participé à la
première étude sur le transfert industriel utilisant la méthode
d'analyse fonctionnelle, effectuée pour le SPI par la société
Nodal, qui doit s'élargir à un plus grand nombre de laboratoires
concernés. Nous avons aidé au montage cette année de trois
sociétés autour du codage d'information en deux dimensions, des
moyens statistiques pour les études en psychologie expérimentale et
de l'utilisation de réseaux de neurones par propagation guidée,
créées par des personnels permanents ou des doctorants du
laboratoire.
De nombreuses animations de structures nationales et
internationales
Nous avons organisé ou participé à l'organisation de
plusieurs manifestations internationale (GW'99, LREC'98 et
Fundamentals of Adsorption (FOA6)). Nous participons aux bureaux de
coordination ou coordonnons plusieurs réseaux de recherche (ISCC et RISC
en Sciences Cognitives), deux réseaux d'excellence du programme
Esprit-LTR (Elsnet et I3Net), trois réseaux du Programme Capital Humain
et Mobilité (Spacenet, << Cognition Spatiale >> et
<< Réfrigération à Sorption, >>), Francil de l'Aupelf-Uref,
Consortium Industrie-Recherche sur les turbomachines, ARC Ecodev, Comité
de Pilotage du programme << Ingénierie des Langues >> du CNRS...). Nous
avons participé aux réflexions préparatoires à la mise en
place de programmes au niveau national (CCTIL, DGLF...), ou international
(5ème programme-cadre de l'Union Européenne, programme de la NSF sur
les interfaces intelligentes centrées utilisateurs...). Nous avons
également été invités à participer à la mise en
place du Réseau National de Recherche en Télécommunication
(RNRT), soutenu par le Ministère de la Recherche et le Ministère de
l'Industrie, en tant qu'animateur d'un des 5 Comités Thématiques
chargés de définir le contenu des appels d'offres et de
sélectionner les propositions.
N. Pain a obtenu une promotion en sélection professionnelle pour le passage SAR de classe exceptionnelle. J.J. Gangolf a obtenu en 1998 le cristal du CNRS pour ses travaux sur les réalisations matérielles en matière de technologies vocales. Nous ne pouvons que déplorer le manque de possibilités qui s'offrent, en particulier pour les passages IE-IR et IR2-IR1 et pour les passages CR1-DR2 et DR2-DR1.
Sommaire
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| Dpt Mécanique |
| Dpt CHM |
| Présentation |
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