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Le LIMSI, laboratoire propre du CNRS associé aux Universités Paris VI et Paris XI, mène un
ensemble de recherches pluridisciplinaires axé sur les sciences de l'ingénieur. Ses activités sont
évaluées par quatre sections du Comité National de la Recherche Scientifique, dont deux (07 et 10)
rattachées au Département des Sciences Pour l'Ingénieur (SPI), une (29) rattachée aux Sciences
de la Vie (SdV), et une autre (34) rattachée aux Sciences de l'Homme et de la Société (SHS).
Notre objectif est de conduire des recherches visant à développer des technologies voire des applications,
génériques ou exemplaires, en suscitant l'apport de disciplines qui intéressent l'avancée de ces
recherches, et de couvrir l'étendue du domaine dans ses composantes fondamentales, comme dans les
spécificités de l'objet à construire ou de la tâche à couvrir. La confrontation des résultats
de nos recherches avec la réalité de l'application est la véritable mesure de leur qualité.
Le Limsi et les priorités de la recherche et du CNRS
Laboratoire pluridisciplinaire qui focalise ses activités vers les Sciences Pour l'Ingénieur, le LIMSI n'a
pu qu'être inquiet de la disparition provisoire des sciences pour l'ingénieur de l'organigramme de la
Direction de la Recherche au Ministère, puis, après sa réapparition, de l'extraction de l'informatique
qui est allée rejoindre les mathématiques. Il s'inquiète également de la raréfaction des postes
de chercheurs mis au recrutement dans la section <<Sciences et Technologies de l'Information>> (3 postes de
Chargé de Recherche non affichés en 1998, réputée <<année faste>>). Laboratoire propre du
CNRS, il s'inquiète enfin, malgré les conventions d'association qui le lient aux Universités Paris VI
et Paris XI, des rumeurs d'interdiction qui serait faite aux laboratoires non-universitaires d'encadrer des
doctorants, alors même que la formation par la recherche fait partie des missions de son établissement
de tutelle.
Le laboratoire s'inscrit bien dans plusieurs des axes prioritaires du Département SPI. En particulier dans les
axes <<Interactions Homme-Machine>>, <<Production intégrée>>, <<Machines intelligentes>>,
<<Systèmes énergétiques>>, <<Procédés>> et <<Phénomènes couplés et
conditions extrêmes>>. Il participe aussi au programme <<interne>> SPI-SHS <<Ingénierie des
Langues>> et à plusieurs programmes <<externes>> qui ont été conservés (en particulier
<<Télécommunications et cognition>> et <<Environnement>>).
Relations universitaires : affirmer notre pluridisciplinarité
L'intégration en décembre 1995 du Laboratoire de Thermodynamique des Fluides a renforcé nos
contacts avec l'Université Paris VI, à laquelle appartenait ce laboratoire, et à laquelle nous sommes
par ailleurs associés depuis notre arrivée à Orsay en 1970. Nous faisons partie du programme de
contractualisation de Paris VI, déposé en 1996, pour ce qui concerne nos activités liées à la
Mécanique et à l'Energétique, étant rattachés à l'UFR de Mécanique de Paris VI.
Nous avons fait l'objet d'un <<avis favorable>> de la part du Ministère, qui nous conduit à obtenir en
1998 un budget nettement supérieur à celui de 1997 de la part de Paris VI. Nous avons également
été présents en 1997 dans la demande de contractualisation de Paris XI, avec une demande
complémentaire au titre de la valorisation. Nous attendons la décision du ministère, mais dans
l'attente d'une affectation de budget, l'Université Paris XI a décidé de n'affecter en 1998 aux
laboratoires propres du CNRS que 50% des crédits de fonctionnement et 40% des crédits
d'équipements précédents.
Nous avons pu bénéficier en 1997 d'un recrutement de Maître de Conférence en Mécanique
à Paris XI. Cependant, nous n'avons pas pu obtenir le recrutement d'un professeur en Vision et Traitement
d'Images, que nous souhaitons pouvoir recruter depuis plusieurs années.
Une nette amélioration du budget
Après les années 1994, 1995 et 1996 rendues difficiles par les problèmes budgétaires du CNRS,
une diminution des ressources européennes et une conjoncture économique difficile, 1997 a vu
s'opérer un redressement très net de notre budget, allant avec un raffermissement du budget CNRS, une
augmentation du budget universitaire du fait de la signature du contrat biennal de Paris XI qui a permis la mise
en place de la totalité des crédits 1997 et d'un reliquat budgétaire de 1996, et le démarrage de
plusieurs contrats européens. Cette embellie doit se poursuivre en 1998, puisque plusieurs contrats qui ont
débuté en 1997 sont pluriannuels.
et une situation qui semble meilleure pour l'emploi ITA
Notre bilan après plusieurs départs à la retraite ces dernières années se soldait par un
poste d'IE non-remplacé, mais qui vient de faire l'objet d'une attribution de poste AFIP en 1998. Nous
avions obtenu deux postes en Affichage Prioritaire (AFIP) en 1997, pour remplacer des départs en retraite,
qui ont tous deux été rapidement pourvus. Malheureusement, les affectations n'ont été
réalisées qu'à partir du 1er Juillet 1997, du fait des besoins des services d'où venaient les
candidats, et cela a fait que le Département <<Mécanique-Energétique>> est resté 5 mois sans
secrétaire en poste, et que nous avons dû rémunérer une vacataire sur notre budget propre. Quinze
départs en retraite sont envisageables dans les 5 années à venir, sur la base d'un départ à 60 ans,
et huit
départs en retraite sont annoncés en 1999/2000. Nous espérons très fortement que nous
pourrons obtenir immédiatement des postes en remplacement, car il s'agit de postes-clefs pour le
fonctionnement du laboratoire.
Les problèmes liés aux outils et aux modalités de gestion des budgets, des personnels et des
carrières
Nous ne sommes pas encore satisfaits de la mise en place d'Xlab, le logiciel contenant encore de nombreux
bogues qui apparaissent lorsqu'on traite dans le contexte d'un réseau informatique hétérogène
une structure budgétaire complexe comme la nôtre, avec de nombreuses opérations et un budget
important. De même, renseigner Labintel est une tâche extrêmement lourde, et son utilisation
montre encore de nombreuses imperfections. Nous souhaiterions pouvoir récupérer les données de
cette base afin de l'utiliser comme référence commune pour gérer au sein du laboratoire les listes de
personnel inhérentes à différentes fonctions (badges d'accès, clefs, adresses électroniques,
annuaire téléphonique...), mais il semble que des obstacles techniques ne permettent pas encore de le
faire. Tout cela ne nous empêche pas de participer très activement aux groupes de travail et de pilotage
mis en place autour de ces actions. Nous souhaitons que les personnels aient tous une vue claire de leurs
possibilités de carrière au sein de leur organisme de rattachement, et, à cet effet, la commission
<<Personnel et Carrières>> a été réactivée.
Des effectifs stables
Les effectifs se sont stabilisés depuis 1996, diminuant même par rapport à 1995 du fait de
l'embauche d'un nombre moindre de vacataires et de l'arrêt des embauches de personnels CES. Le
laboratoire a ainsi accueilli 286 personnes en 1997. Les effectifs se répartissent entre les deux
départements <<Communication Homme-Machine>> et <<Mécanique-Energétique>> dans les
proportions 2/3-1/3. Le nombre de permanents a légèrement cru, avec une augmentation du nombre des
enseignant-chercheurs (recrutement d'un Maître de Conférence, changement d'affectation pour deux
autres et délégation CNRS pour un quatrième) et des ITA (l'Université Paris VI nous ayant
affecté un poste de technicien IATOS), une légère diminution du nombre de chercheurs du fait du
départ d'un chercheur vers l'industrie et du changement d'affectation d'un autre chercheur. Le nombre de
doctorants a, quant à lui, sensiblement diminué cette année. Les interrogations sur le statut et sur le
devenir des doctorants que l'on retrouve aussi bien au ministère que chez les intéressés, nous a
conduit à mettre en place une <<Commission Doctorants>> qui a rédigé une charte des doctorants, en
phase avec celles de Paris VI et, plus récemment, de Paris XI.
Axes scientifiques : quelques restructurations pour renforcer l'existant
La structure scientifique du laboratoire a été légèrement modifiée en 1997, pour conforter les
investissements consentis sur des thématiques nouvelles ces dernières années. Ainsi, le groupe
<<Dynamique des Fluides>> a ajouté un 5ème thème à ses activités : <<Expérimentation et
Vélocimétrie par Images de Particules>>, lié à l'arrivée de P. Gougat au laboratoire. Au sein
du groupe <<Energétique>>, deux thèmes ont fusionné pour en constituer un troisième
(<<Transferts diphasiques-cryogénie>>). En <<Langage et Cognition>>, le thème <<Analyse et
Génération de Textes>>, que l'on retrouve de fait dans plusieurs autres thèmes a été
supprimé. On trouvera les modifications les plus importantes dans le groupe <<Interaction et Multi-
Modalités>>, qui coïncident avec le changement de responsable, A. Osorio succédant à D. Teil
qui a assuré avec succès la responsabilité du groupe pendant 8 ans. Le nombre de thèmes est
passé de 7 à 4, afin de renforcer chacun d'entre eux sur un domaine fédérateur. Ces thèmes
concernent la vision par machine, la gestion du 3D, la communication gestuelle et la communication
multimodale. Le groupe <<Cognition Humaine>> s'est également restructuré en passant de 3 à 2
thèmes, avec le soutien de la section 29 du Comité National qui a encouragé cette opération
permettant d'atteindre la masse critique dans chacun des deux thèmes ainsi coexistants.
En Communication Homme-Machine, les activités de l'action <<Plate-forme de communication
multimodale>> se sont considérablement renforcées par l'obtention de contrats de la Commission
Européenne, ou avec des industriels (PSA, Technibraille...). On recueille à présent les fruits des
investissements consentis ces dernières années sur le développement de cette plate-forme. Par
ailleurs, un groupe de travail <<Corval>>, animé par P. Paroubek, a été mis en place sur le thème
<<Corpus et Evaluation>>, et a également pour but de veiller à la synergie des travaux conduits dans ce
domaine par les différents groupes du département.
Les perspectives sont celles qui sont décrites dans notre demande de renouvellement CNRS et dans les
dossiers de contractualisation universitaire. Elles prévoient une légère progression de nos effectifs,
en accord avec l'augmentation de la superficie du laboratoire réalisée par l'intégration du LTF, et
avec l'état de nos ressources financières dans un contexte budgétaire difficile, même s'il va
s'améliorant. En Mécanique-Energétique, on poursuivra l'intégration de l'activité
expérimentale en mécanique des fluides, en parallèle avec les simulations numériques de type
grosses structures. Des collaborations se sont déjà développées, tant en interne au sein du
département qu'en collaboration avec le département CHM pour l'application des techniques de flot
optique à la mesure de champs de vitesse. Les études méthodologiques pour le développement de
modèle de sous maille seront poursuivies, à la fois sur le plan théorique mais également pour les
écoulements compressibles et pour les écoulements avec transfert de chaleur, ainsi que celles sur les
instabilités d'écoulement, en particulier vers l'amélioration des techniques de recherche des
éléments propres des Jacobiens des opérateurs d'évolution, et la réduction des équations
de Navier-Stokes à des systèmes dynamiques à petit nombre de degrés de liberté en vue du
contrôle des écoulements. En adsorption, les études sur la coadsorption seront intensifiées, et du
coté thermoacoustique, on devrait aboutir à des prototypes opérationnels. Les études sur
l'ébullition seront reprises, en particulier en régime transitoire. En Communication Homme-Machine, on
terminera l'opération de mise en place des activités en communication non-verbale, et on recherchera la
synergie des efforts consacrés aux différentes modalités de communication. On étudiera
l'adaptation par analogie de méthodes utilisées avec succès dans certains domaines vers d'autres
domaines. Les méthodes d'évaluation continueront d'être utilisées pour accompagner la
recherche et aider aux choix méthodologiques, en liaison avec la production et l'utilisation de ressources
linguistiques et non-linguistiques. On étudiera la façon de faciliter le portage d'un système d'une
tâche vers une autre, et on veillera à l'interopérabilité des systèmes développés. On
continuera de tenir compte de l'influence des usages sociaux des machines communicantes dans leur conception.
L'utilisation des réseaux hauts-débits fera enfin l'objet d'une attention accrue.
Nous continuons la politique de soutien aux Actions Incitatives internes lancées chaque année pour
encourager la coopération entre groupes, investir sur le long terme et équilibrer les aspects fondamentaux
et appliqués de nos recherches. Nous y avons consacré un budget de 340 KF en 1997 et de 400 KF en
1998.
Des résultats de recherche au meilleur niveau international
En Mécanique-Energétique, les études lancées sur la formulation vitesse-tourbillon des
équations de Navier-Stokes en régime incompressible ont abouti à des codes opérationnels en
maillage curviligne généralisé. Couplés avec des modèles de sous-maille développés
dans le département, ces codes ont permis d'effectuer de belles simulations d'écoulements réalistes
en géométries complexes à des nombres de Reynolds élevés. Certaines de ces simulations ont
été reproduites par des expériences de laboratoire, dans le but de valider les modèles de
sous-maille, qui ont fait par ailleurs l'objet d'une analyse théorique. Sur le plan des instabilités, les
méthodologies développées au laboratoire ont été appliquées avec succès aux
écoulements de convection thermo capillaire ou thermo solutale ou encore aux écoulements interdisques,
permettant ainsi de comprendre l'origine de difficultés ou les comportements surprenants observés lors
de l'intégration directe des équations instationnaires. Par ailleurs quelques simulations d'écoulements
turbulents en cavités ont été effectuées, dans des gammes de paramètres jamais atteintes
jusque là. En Energétique, les procédés à front, étudiés dans un premier temps
théoriquement, font maintenant l'objet d'expériences de laboratoire, et les études sur la coadsorption
ont montré la richesse et la complexité du phénomène, ouvrant de nouvelles voies dans le
domaine de l'adsorption séparative. Un nouveau système de mesure de la composition de mélanges
gazeux est également en développement. Enfin les études sur la thermoacoustique ont abouti à la
réalisation d'un premier prototype, et les mesures de la résistance Kapitza à l'interface ont
été reprises. En diphasique, l'application des techniques d'analyse d'images en collaboration avec le
groupe IMM, ont permis de mesurer des vitesses de grossissement de bulles, données essentielles pour la
validation des modèles et leur simulation numérique.
En Communication Homme-Machine, on notera que le groupe Traitement du Langage Parlé a obtenu en
1996 pour la troisième fois les meilleurs résultats de reconnaissance vocale dans le cadre des
évaluations internationales du programme américain du DARPA, et qu'il arrive à la seconde place en 1997. La
tâche actuelle (<<Broadcast News>>) est particulièrement difficile, puisqu'elle porte sur la
retranscription d'émissions de radio et de télévisions en langue anglaise, avec des conditions sonores
particulièrement difficiles à traiter (musique, réverbération, voix téléphonique etc). Il a
par ailleurs obtenu les meilleurs résultats dans le cadre de l'évaluation des ARCs de l'Aupelf-Uref en
dictée vocale et en conversion graphèmes-phonèmes pour la langue française. J.L. Gauvain,
responsable du groupe TLP, a par ailleurs obtenu un <<Best Paper Award>>, qui lui a été remis lors de la
conférence IEEE ICASSP'97 à Munich, et W. Minker, doctorant dans le groupe, a obtenu un
<<Excellent Student Paper Award>> à l'occasion d'Eurospeech'97. L'intérêt d'industriels pour le
savoir-faire du groupe Langage et Cognition en matière de Langages Orientés Objets et de Systèmes
Multi-Agents devrait prochainement conduire à nous faire rejoindre un projet Eureka sur ce thème. Les
travaux de G. Ligozat, responsable du thème <<Raisonnement spatio-temporel>>, ont abouti à un des
rares résultats obtenus au plan international sur un calcul de complexité en matière de raisonnement
spatial qualitatif. Les méthodes de calcul de flot optique développées par G. Quénot dans le
groupe IMM, qui ont permis d'obtenir d'excellentes performances sur des benchmarks internationales, ont
été appliquées avec beaucoup de succès en mécanique des fluides pour la
vélocimétrie par image de particules, permettant une nette amélioration dans la résolution
spatiale et la fiabilité des résultats. Ces résultats ont fait l'objet de plusieurs publications, qui sont la
démonstration de l'intérêt que peut présenter la rencontre de disciplines différentes
permettant d'accomplir un saut scientifique. D'autres études très porteuses sont menées dans ce groupe
sur la communication multimodale, la communication médiatisée et l'accès à la Toile
électronique pour les non-voyants. Le groupe <<Cognition Humaine>> continue de mener des travaux en
coopération avec le Groupe d'Imagerie Neurofonctionnelle du GIP Cyceron à Caen qui offrent
l'intérêt d'un partenariat entre spécialistes de la psychologie cognitive et spécialistes de neuro-
imagerie, utilisant la technique de Tomographie par Emission de Positons (TEP). Cette coopération s'est
étendue cette année à l'équipe d'A. Berthoz au Collège de France, et à celle de S.
Kosslyn à Harvard, avec des résultats dont CNRS Info et la presse nationale se sont faits l'écho.
Publications : record battu !
Le nombre de publications a dépassé en 1997 le record absolu, tant en ce qui concerne le nombre total de
publications (335 environ) que le nombre de publications <<de type A>> (revues, conférences avec actes et
comités de lecture, ouvrages et chapitres d'ouvrage..., au nombre de 187). Le rapport scientifique 1997 a
été tiré à 1400 exemplaires (dont 800 en français et 600 en anglais), diffusés par courrier
à près de 1100 adresses dans une trentaine de pays.
Progression du parc informatique
Le nombre d'unités informatique reliées au réseau du laboratoire se stabilise à présent autour
de 275 unités. Un robot de sauvegarde a été acheté et facilite la sauvegarde pour les utilisateurs
qui ont des fichiers de taille importante. Le réseau à haut débit interne se met progressivement en
place. L'option initiale ATM est à présent accompagnée d'un investissement sur Ethernet à 100
Mbits/s, qui a permis de câbler le bâtiment 502bis et une première tranche du bâtiment 508.
Dans le futur, nous souhaitons pouvoir disposer des moyens d'accès aux réseaux hauts-débits
externes. Nous sommes sensibles aux questions de sécurité (régulation des accès autorisés,
piratage, importation de virus...) et au respect de la réglementation en matière d'utilisation de logiciels.
Dans cette optique, nous installons une machine <<Coupe Feu>>, et avons conduit un inventaire des logiciels
présents au laboratoire.
Aménagement : rénovation progressive
Le budget de la direction a pu bénéficier de l'embellie budgétaire, et des 5% qui sont à
présent affectés aux laboratoires sur les ressources contractuelles. Cela a permis de lancer des
opérations de travaux qui étaient différés depuis plusieurs années. L'opération de
rénovation des bâtiments 508 et 502bis continue, avec la rénovation de plusieurs bureaux chaque
année et la mise en conformité électrique. En 1997, nous avons mené la réfection de la
majeure partie de la salle de conférence. On notera cette année la réfection, prise en charge par Paris
VI, des toitures du 502bis qui étaient en très mauvais état, ce qui nous permet à présent de
lancer la remise en état de plusieurs bureaux.
Valorisation : des transferts vers l'industrie
Nous collaborons avec plusieurs industriels ou sociétés nationales, soit directement (Air Products, EDF,
PSA, RATP, Aegis, Renault, Snecma, Vecsys, Technibraille, CNES, SEP...), soit dans le cadre de partenariat en
particulier dans les programmes européens (SNCF, Bertin, Mors, Thomson...). Nous participons à
l'étude sur le transfert industriel utilisant la méthode d'analyse fonctionnelle, effectuée pour le SPI
par la société Nodal.
De nombreuses animations de structures nationales et internationales
Nous avons organisé plusieurs manifestations d'audience nationale (5ème Ecole de Printemps
<<Mécanique des Fluides Numérique>>, 3èmes Journées d'Etude sur les milieux poreux (en
coopération avec le FAST), JIOSC...) et internationale (JST'97 Ingénierie de la Langue, Fundamentals of
Adsorption (FOA6)...). Nous participons aux bureaux de coordination ou coordonnons plusieurs réseaux de
recherche (ISCC et réseau régional Sciences Cognitives IdF-Sud, deux réseaux d'excellence du
programme Esprit-LTR (Elsnet et I3Net), trois réseaux du Programme Capital Humain et Mobilité
(Spacenet, <<Cognition Spatiale>> et <<Réfrigération à Sorption,>>), Francil de l'Aupelf-Uref,
Consortium Industrie-Recherche sur les turbomachines, ARC Ecodev, Comité de Pilotage du programme
<<Ingénierie des Langues>> du CNRS...). Nous participons aux réflexions préparatoires à la mise
en place de programmes au niveau national (CCTIL, DGLF...), ou international (5ème programme-cadre de
l'Union Européenne, programme de la NSF sur les interfaces intelligents centrés utilisateurs...). Nous
avons également été invités à participer à la mise en place du Réseau National de
Recherche en Télécommunication (RNRT), soutenu par le Ministère de la Recherche et le
Ministère de l'Industrie, en tant qu'animateur d'un des 5 Comités Thématiques chargés de
définir le premier appel d'offres.
Promotions
M. Chastagner a obtenu une promotion de grade au choix pour le passage SARCS, et Jean-Jacques Guilleminot
en IR1. R. Gherbi et F. Jebali une promotion en Maître de Conférence de 1ère Classe. Nous ne
pouvons que déplorer le manque de possibilités qui s'offrent, en particulier pour les passages IE-IR et
IR2-IR1 et pour les passages CR1-DR2 et DR2-DR1.
Sommaire
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| Dpt Mécanique |
| Dpt CHM |
| Présentation |
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