Une thèse est en cours sur la perception du timbre de la voix (cf. page de présentation). Une série d'expériences a été conduite pour définir l'espace perceptif du timbre vocal, au niveau de la syllabe. Une base de données de voix existante était utilisée. Pour aller plus loin, il a semblé nécessaire de mieux spécifier les données. A cet effet, une base de données a été constituée, qui contient la même phrase prononcée en maximisant le nombre et la variété des locuteurs (variété inter-locuteur) et des élocutions pour chaque locuteur (variété intra-locuteur). Les premiers résultats indiquent que la variabilité intra-locuteur peut l'emporter perceptivement sur la variabilité inter-locuteur.
L'étude de la perception des variations de hauteur tonale pour les glissando de fréquence fondamentale s'est poursuivie. Le modèle de pondération de la moyenne temporelle de fréquence fondamentale (WTAM) pour calculer la hauteur tonale perçue a été validé. Dans la continuité de ce travail, de nouvelles expériences sont en cours sur l'interaction de la hauteur tonale périodique et de la hauteur tonale spectrale.
En ce qui concerne le traitement des formes, le processus d'Induction Analogique a été appliqué avec succès à des ensembles de plusieurs milliers d'exemples, et modifié pour prendre en compte des données entachées de bruit.
La collaboration avec le service ORL de l'hôpital Saint Antoine a permis d'identifier certaines catégories de bruits particulièrement gênants pour les porteurs d'implant cochléaires ; une nouvelle méthode de codage du signal pour les implants est en cours de test.